LE MÉTIER DE MASSEUR-KINÉSITHÉRAPEUTE


Plaquette admission IFMKNF

Savoir-faire et savoir être

L'étudiant(e) doit posséder :

  • des connaissances médicales, psychologiques et techniques afin d’analyser et de prendre en compte les facteurs physiques, sociaux, cognitifs ou encore environnementaux,
  • de grandes capacités d’analyse, d’observation et de synthèse,
  • des qualités humaines, relationnelles et psychologiques
  • des capacités d’écoute, de dialogue et de discrétion,
  • une grande résistance physique et psychologique,
  • patience, pédagogie, respect, empathie et bienveillance. Il/Elle doit être délicat et posséder de la dextérité.

Le métier de Masseur-Kinésithérapeute

Professionnel de santé, il met en œuvre la rééducation :

  • Des troubles du mouvement ou de la motricité de la personne ;
  • Des déficiences ou des altérations des capacités fonctionnelles.

La pratique de la kinésithérapie comporte également la promotion de la santé, la prévention, le diagnostic kinésithérapique.

Dans le champ thérapeutique, à partir de la prescription médicale, le kinésithérapeute établit un bilan des capacités de ses patients. Il fixe, avec eux, des objectifs et propose un programme adapté de rééducation. Il explique les méthodes et les techniques qu’il va employer durant les séances. Il le fait en toute indépendance et en pleine responsabilité.

Son champ d’intervention est très large : maladies neurologiques, traumatologie, affections rhumatismales, traitement des troubles de l’équilibre, de l’incontinence urinaire et fécale, cancérologie, traitement des affections respiratoires et cardio-vasculaires, des troubles de la déglutition, rééducation pédiatrique… Le kinésithérapeute peut intervenir à tout âge de la vie de ses patients.

Depuis la création de la profession en 1946, où il utilisait comme traitement de base le massage et la gymnastique médicale, les techniques qu’il utilise ont beaucoup évolué avec le développement des connaissances issues de la recherche scientifique. Les objets connectés par exemple et les « serious games » connaissent un important développement et sont des outils utilisés par le kinésithérapeute, qui n’a pour autant pas abandonné massage, postures, étirements, renforcement musculaire, etc.

Il peut prescrire les dispositifs médicaux nécessaires à l’exercice de sa profession.

L’accès direct au kinésithérapeute est possible dans de nombreux domaines, comme l’activité dans le domaine du sport, (rappelons que son diplôme lui permet d’obtenir la carte d’éducateur sportif), de la prévention, du bien-être.

Il est possible de consulter le kinésithérapeute directement en cas d’urgence en l’absence d’un médecin. Il est dans ce cas habilité à accomplir les premiers actes de kinésithérapie nécessaires.

Il participe à des actions de santé publique et notamment à la lutte contre le tabagisme puisqu’il peut prescrire des substituts nicotiniques, donnant ainsi accès à ses patients au forfait d’aide au sevrage tabagique.

Pour exercer, le kinésithérapeute doit être titulaire d’un diplôme d’État et inscrit à l’Ordre. Le cursus pour l’obtenir dure cinq ans qui se répartissent ainsi :

  • Une première année à l’université, en PASS (Parcours d'accès Spécifique Santé), en Licence Sciences pour la Santé (Institut Catholique de Lille) ou en Licence Accès Santé (LAS)
  • Quatre années dans un institut de formation.

Les titulaires d’un diplôme obtenu dans l’UE peuvent aussi exercer en France après avoir accompli les formalités nécessaires (voir ici)

Les 90 000 kinésithérapeutes exercent principalement en cabinet libéral (environ 86%) mais également à l’hôpital, en centre de rééducation, en maison de retraite, en Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou dans des établissements thermaux.

Les débouchés

  • Activité libérale seul ou associé (cabinets libéraux, maison de santé pluridisciplinaire)
  • Activités hospitalières
  • Les centres de rééducation fonctionnelle
  • Les établissements thermaux,
  • Les clubs sportifs,
  • L’enseignement